La peau est notre enveloppe, la pellicule qui nous contient. Elle délimite notre espace intime et le monde extérieur, comme elle est une interface sensitive avec celui-ci. Son étanchéité nous permet d’être bien dans notre peau.
Avoir quelqu’un dans la peau induit souvent une dépendance et une soumission au désir de l’autre. Dans les films américains de série noire, le héros qui a quelqu’un dans la peau, naturellement et intelligemment s’en éloigne pour se plonger dans le whisky. C’est normal ; il est très fort et ne veut dépendre de personne… juste de l’alcool. Quant au méchant, il veut juste lui faire la peau. Nous ne donnons pas cher de sa peau alors.
Etre bien ou mal dans sa peau, c’est toute une problématique dont les symptômes vont s’écrire dessus. Toute affection de la peau est révélatrice d’un problème intérieur qui remonte en surface et qui altère notre étanchéité.
Enveloppe, identité, sensibilité, surface de symptômes.