Oppressants ou libérateurs, les couloirs sont familiers de nos rêves. Que se soient ceux de notre maison ou d’une maison imaginaire, d’une cave, du métro et même d’un labyrinthe, ils représentent les chemins obligés, ceux qui ont été construit par l’homme et par lesquels nous devons passer. Les couloirs que nous empruntons dans une maison sont les moyens de communication internes, ceux de notre dimension intérieure. S’il mène à une porte fermée, ou plusieurs, c’est qu’il nous manque encore la clef pour accéder à ces espaces intérieurs que nous devinons. Les couloirs sont un peu des antichambres. Ils sont parfois synonymes d’attente.
Dans un sens plus large, déambuler dans des couloirs montre que nous avançons, que nous progressons au sein d’une construction, celle du monde du travail par exemple. Ceci se fait d’une manière un peu aveugle, pas toujours très volontaire. Souvent, il y manque la lumière du discernement et de la conscience.
Un couloir qui se termine par une vaste pièce lumineuse est un signe positif d’évolution. Un couloir qui se termine en cul-de-sac nous montre que nous faisons fausse route. Un couloir humide, sombre, étouffant est un signe de régression.